J’ai été ravi de me rendre il y a peu à l’université Goerg-August de Göttingen pour m’adresser, au nom de l’AAD, à des étudiants du programme de master Erasmus Mundus «Euroculture: Société, politique et culture dans un contexte mondial». La conférence était consacrée au rôle du Parlement européen et aux défis et menaces pour l’Union européenne, à l’Union
européenne en tant qu’acteur international, à l’identité nationale, à l’européanité, à la citoyenneté et au Brexit », ainsi qu’aux carrières dans les institutions européennes.
L’université de Göttingen est un centre de recherche de renommée internationale. Fondée en 1737, elle propose un large choix de matières réparties entre treize facultés. Comptant plus de 30 000 étudiants et offrant jusqu’à 212 cursus différents, l’université est l’une des plus importantes d’Allemagne. Gerhard Schröder, ancien chancelier allemand, et Ursula von der Leyen, présidente en fonction de la Commission européenne figurent parmi ses anciens étudiants. Le programme de master Erasmus
Mundus «Euroculture: Société, politique et culture dans un contexte mondial», partiellement financé par la Commission européenne, est un projet transdisciplinaire, international et interuniversitaire. Le programme Euroculture a été conçu en 1999 et propose d’étudier, au moyen d’une approche interdisciplinaire, la société, la culture et la politique européennes dans un contexte mondial. La conférence, qui s’est étalée sur deux journées, a permis à des étudiants internationaux d’engager un débat intéressant sur les différents sujets abordés. La première journée était dédiée aux défis de l’Union européenne. J’y ai évoqué les
enjeux traditionnels de la migration, du vieillissement de la population européenne, du changement climatique et plus particulièrement l’importance pour les institutions européennes d’entretenir le contact avec les citoyens. En tant qu’ancien membre du Comité des régions, j’ai souligné l’importance de l’adage bien connu selon lequel toute politique est locale. L’Union européenne a besoin que son message soit transmis aux citoyens de manière claire et sans ambiguïté.
Nous avons aussi abordé le défi du Brexit et les conséquences-de la sortie du Royaume-Uni de l’Union. En tant qu’ancien député
irlandais au Parlement européen, j’ai témoigné de la consternation que j’ai éprouvée lorsque le peuple britannique a voté pour la sortie de l’Union lors du référendum de 2016. J’ai aussi rappelé que, même si ce n’est pas toujours facile, les États membres sont plus forts lorsqu’ils travaillent ensemble que quand ils agissent seuls. La seconde journée était centrée sur mon expérience en tant que député au Parlement européen. J’ai été ravi de constater que les étudiants avaient fait des recherches sur mon parcours politique et d’entendre un étudiant d’origine galloise parler de mon engagement pour faire de l’irlandais l’une des langues
de travail de l’Union.
J’ai rappelé l’importance d’une Europe unie dans sa diversité et que l’irlandais, ma langue maternelle, était une source de fierté et avait occupé une place importante dans ma carrière de député européen. Au cours de cette deuxième journée de conférence, Andreas Kumar, ambassadeur EU Carreers, a parlé des possibilités de carrières dans les institutions européennes. Les étudiants ont manifesté un vif intérêt pour les informations très complètes qu’il a données. Je tiens à remercier tous les élèves qui étaient présents et le personnel qui a organisé la conférence, en particulier Marc Arwed Ruthe, coordinateur du programme Euroculture. Je remercie aussi Lars Klein, professeur principal et Simon Fink, directeur des études.