Enrique Barón Crespo a rappelé l’importance du traité de Lisbonne qui n’a pas encore été utilisé à son plein potentiel, comme les clauses “passerelle”.
Le second panel s’est concentré sur le Conseil européen dix ans après Lisbonne – Dynamique institutionnelle et impact à ce jour. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen de 2009 à 2014, a apporté un témoignage de première main pertinent sur son expérience en tant que président du Conseil européen dans la crise de la zone euro et au-delà. Il a notamment déclaré : “La fin du système des Spitzenkandidaten plus tard a, à mon avis, plus à voir avec la politique des partis qu’avec les principes”.
Au cours du deuxième panel, le secrétaire général du Conseil de l’UE, Jeppe Tranholm-Mikkelsen, a expliqué le rôle du Conseil européen aujourd’hui et à l’avenir et a notamment mentionné la déclaration de Bratislava, le programme des dirigeants et l’agenda stratégique 2019-2024. D’autres intervenants étaient présents : Desmond Dinan, professeur de politique publique à l’université George Mason et Ana Gomes, ancienne députée européenne, qui ont discuté de la dynamique institutionnelle et de la manière d’agir en mettant l’accent sur les politiques.
Tous les participants ont convenu de l’importance de la conférence prévue sur l’avenir de l’Europe, tout en préconisant de mettre l’accent sur les réalisations politiques concrètes, plutôt que sur la révision des traités, car le cadre institutionnel actuel fournit les instruments nécessaires pour répondre aux demandes des Européens.
Clôturant la discussion, l’ancienne députée européenne, Godelieve Quisthoudt-Rowohl, a rappelé l’esprit du traité de Lisbonne, à savoir le renforcement de la méthode communautaire, en soulignant que les dix dernières années ont vu un glissement de pouvoir vers le Conseil européen.
Vous pouvez lire ici l’étude préparée par l’EPRS intitulée “Le Conseil européen dans le cadre du traité de Lisbonne”. Comment l’institution a-t-elle évolué depuis 2009″ ?