Les Archives historiques ont mis au point un programme destiné aux écoles secondaires : La libre circulation des personnes et la dynamique et les souvenirs de la mobilité dans l’UE. De nombreuses réunions se tiendront dans la prestigieuse Villa Salviati à Florence pour discuter de ces questions d’une grande actualité.
Luciana CASTELLINA, Membre de l’AAD, a participé à cette réunion.
J’ai participé, pour la première fois, à un événement organisé par l’Institut universitaire européen de Florence, en collaboration avec l’association des anciens parlementaires du PE, et j’ai été impressionné tant par le niveau de l’institut que par celui des lycéens qui ont participé.
La session s’est déroulée en trois parties: La première consacrée aux informations sur le système européen, au cours de laquelle j’ai pu prendre la parole, au même titre qu’un fonctionnaire hautement qualifié de l’institut. Cela a été l’occasion d’aborder les thématiques de l’Europe et de partager mon expérience en tant que député au Parlement européen. Les jeunes participants se sont montrés enthousiastes et ont posé des questions très pertinentes. La deuxième partie au cours de laquelle les participants, répartis en trois groupes, se sont identifiés à différents partis politiques et ont élaboré un projet d’initiative législative. La troisième partie au cours de laquelle les groupes ont présenté le résultat de leur travail qu’ensemble nous avons commenté.
Les sujets abordés étaient d’intérêt général et social:
1) la citoyenneté européenne et l’enseignement;
2) le changement climatique, l’environnement et l’énergie;
3) la réforme institutionnelle de l’Union européenne.
Dans ma déclaration liminaire, je me suis attaché à expliquer les différences entre les institutions européennes: Commission, Parlement, Conseil, Cour de justice de l’Union européenne, Conseil de l’Union européenne, président de la Commission, président du Parlement européen, président du Conseil, président du Conseil de l’Union européenne. J’ai constaté un manque de connaissance des différents organes et de leurs compétences…
Je pense que les États membres devraient inclure les thèmes relevant de l’Union européenne dans les programmes d’études, et ce dès le niveau secondaire. C’est indispensable pour une bonne formation des jeunes. Des initiatives telles que celle-ci méritent d’être encouragées car elles permettent, à nous, les politiques, de corriger de trop nombreuses erreurs de communication, et aux jeunes, de découvrir les possibilités que leur offre l’Europe des peuples et des cultures. Merci pour cette opportunité de réflexion approfondie.