À la demande de l’université de Bath, Margarita Starkeviciute, ancienne députée au Parlement européen, a participé à une table ronde sur les 10 ans du traité de Lisbonne.
Cet évènement a rassemblé des étudiants participant au programme Euromaster. Deux professeurs d’université ont également fait de présentations sur l’impact du traité de Lisbonne sur la sécurité et la politique commerciale de l’UE. L’objectif de cette présentation sur la stratégie de Lisbonne était d’expliquer les pouvoirs de l’Union européenne et les différents types de compétences juridiques: compétence exclusive, compétence partagée et compétence d’appui. L’opinion publique tend à exagérer les compétences de l’UE et- les étudiants ont appris avec intérêt que le traité de Lisbonne mettait à la disposition des États membres un nombre considérable de mécanismes permettant une forme de flexibilité, et qu’il prévoit une participation des parlements nationaux au processus décisionnel, cependant qu’il offre à tous le bénéfice de la démocratie participative sous la forme des initiatives citoyennes.La table ronde comprenait une séance de questions-réponses d’une heure. La plupart des questions portaient sur le rôle du Parlement européen dans le processus décisionnel de l’Union européenne. Un groupe d’étudiants de premier cycle s’est déclaré intéressé par une discussion sur les carrières européennes.
L’après-midi a donc été consacrée à une séance sur ce sujet, articulée autour des questions des étudiants. Les étudiants étaient bien informés sur les programmes pour la jeunesse mis en place à l’échelle de l’Union européenne, les estimant pertinents et utiles. Ils ont obtenu de plus amples informations sur les postes ouverts aux jeunes dans les différentes institutions et agences de l’Union. Un séminaire s’est tenu le mardi dans le cadre d’un module sur le commerce international, auquel ont participé non seulement les étudiants britanniques, mais également des étudiants étrangers.
Les étudiants étaient désireux d’en savoir davantage sur le commerce dans les services numériques, sur l’usage commercial des nouvelles technologies telles que la chaîne de blocs, ou sur la protection des données personnelles. Il a été noté que les objectifs de protection de la vie privée en tant que droit fondamental et de création de conditions de concurrence équitables pour les entreprises technologiques pouvaient être atteints grâce à la mise en place d’un nouveau cadre politique dans les négociations internationales. Les résultats du concours du prix des villes de l’Union européenne pour le commerce équitable et éthique ont été présentés comme un exemple illustrant la manière dont une nouvelle politique peut changer la vie de pays en développement.
Les villes de l’Union qui jouent un rôle de premier plan dans ce domaine mènent une politique spécifique en matière d’achats, de mise en place de partenariats durables avec des villes et régions de pays en développement et de sensibilisation des citoyens aux programmes de commerce équitable. Cela crée un cadre permettant de maintenir des contacts directs et de promouvoir le commerce équitable. Cette politique permet de garantir une plus grande efficacité des programmes d’aides destinés aux régions et villes défavorisées d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Durant la séance de questions réponses, les étudiants ont souhaité en savoir davantage sur l’expérience des députés européens dans les négociations internationales. La visite a été un véritable succès grâce au programme préparé avec soin par Maria Garcia, docteure et représentante de la faculté des sciences humaines et sociales de l’université de Bath, et par l’AAD.